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Communiqué final- atelier de réflexion sur la mise en œuvre de l’interdiction nationale d’exportation des grumes

Co-organisé par le Centre d’Actions pour le Développement (CAD) et Environnemental Investigation Agency (EIA), l’atelier s’inscrit dans le cadre de la campagne « Log Export Ban » en soutien à la mise en
œuvre de la loi forestière au Congo et à « la stratégie d’industrialisation durable de la filière bois dans le Bassin du Congo », initiée par la Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique centrale (CEMAC).

Il a été apprécié les efforts des pouvoirs publics sur la question, à savoir l’existence d’un cadre juridique et règlementaire nécessaire à la mise en œuvre de l’interdiction d’exportation du bois sous forme de grumes au plan national. Ces efforts se sont traduits par une baisse, en 2023, des exportations de grumes de 16,2% dans la partie nord du pays selon l’ITIE (Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives).

Parallèlement, les participants ont identifié des points de préoccupations qui fragilisent l’application de la loi et des textes subséquents. Par ailleurs, les participants ont épilogué sur la menace que représente les lois américaine (Lacey act) et européenne (RBUE) de lutte contre le bois illégal pour le secteur forestier congolais et des pays du Bassin du Congo. Le Gouvernement congolais est invité à prendre de mesures fermes pour faire appliquer sa législation et rendre son bois compétitif. Lire le communiqué final

Des entreprises ont développé une stratégie de transformation locale en trompe-l’œil. Cette stratégie consiste à nettoyer les grumes de côtés (écorçage) pour
tromper la vigilance des populations et des services de contrôle.
Cette pratique doit immédiatement cesser.

les participants à l’atelier

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